Principales différences entre matériel professionnel et amateur du scan tridimensionnel
Vous avez sans doute déjà entendu parler de scanners 3D, de digitalisation ou peut-être encore de photogrammétrie. Toutes ces techniques sont des méthodes de numérisation d’objets réels. Depuis la démocratisation de l’impression 3D pour les particuliers, le scan 3D connait lui aussi un essor important.
Les solutions industrielles des scanners 3D
Dans les années 2000, la mise en œuvre des premiers systèmes de scan 3D industriels était complexe :
- La zone traitée par chaque scan était petite, nécessitant une analyse et une optimisation du modèle final.
- Une lumière ambiante fluctuante ou un état de surface avec des reflets gênants nécessitaient l’aménagement d’une pièce adaptée à l’acquisition.
- Le post traitement pouvait être long et complexe : reconstruction de surface à partir de nuage de points, compatibilité des fichiers, recalage par rapport au théorique…
Mais beaucoup de progrès ont eu lieu dans l’ergonomie des scanners 3D et des logiciels post-traitements des nuages de points.
NB : les fichiers bruts de sortie d’un scan sont généralement au format STL, ce qui correspond à un fichier de points. De plus en plus utilisée dans l’industrie depuis une quinzaine d’années, cette technique a permis de diminuer les couts de réalisation notamment quand elle est bien intégrée au cycle de production :
- Design to cost ou design to value
- Retro-conception ou reverse engineering : reconstruction ou amélioration de produit
- Contrôle de géométrie ou contrôle d’aspect …
On ne compte plus toutes les applications possibles dans un processus de production. Mais les outils professionnels de scan 3D coûtent cher. Cela est principalement lié à la précision géométrique désirée.
Si vous souhaitez être accompagné sur un projet, vous pouvez consulter notre service de rétroconception pour pièce mécanique.
Précision du système de scan en fonction du besoin
Qualité professionnelle :
0,05 à 0,1 mm : très bonne qualité (prototypage direct, contrôle qualité géométrique)
0,1 à 0,2 mm : qualité industrielle acceptable pour certains domaines (contrôle de brut, pièce plastique)
Qualité grand public :
0,2 à 0,5 mm : on souhaite simplement reproduire un volume pour s’en faire une idée (pièce isolée, figurine, maquette)
Au-delà de 0,5 mm : applications grand public ou scan de gros volumes
Les solutions grand public
Evidement, toutes ces technologies professionnelles ont un coup. Et beaucoup de solutions resteront inabordables aux particuliers. Cependant ce domaine connait une vraie révolution car aujourd’hui il existe de nombreuses techniques et méthodes pour scanner.
Certaines applications permettent même de scanner des objets ou des lieux avec son smartphone. Les résultats obtenus ne permettent malheureusement pas une exploitation dans le domaine de la mécanique, pour l’instant !
Les nouvelles imprimante 3D peuvent aussi être multifonctions : scan, gravure laser
Le boum de l’impression 3D indique que les particuliers montrent un dynamisme croissant à faire eux même des objets en s’appropriant les technologies de modélisation. Cela va forcement de pair avec la démocratisation du scan 3D. Les années à venir seront pleines de bonnes surprises sur ce sujet.